Marché de l’immobilier français : une progression de 2 % dès 2015 ?
Cette année, le marché de l’immobilier français devrait baisser de 3 %. Par contre, selon une étude de Standard and Poor’s celui-ci devrait connaître une progression de 2% dès 2015.
Le marché singulier de l’immobilier en France
La modeste correction du marché de l’immobilier français est en contradiction avec l’évolution du marché de l’immobilier de + 155% entre 1997 et 2007. Ce phénomène s’explique par une offre limitée et à la faiblesse des taux d’intérêts des prêts immobiliers. Cette situation devrait peu évoluer pour les raisons suivantes : Les permis de construire sont en berne depuis plusieurs années et les taux d’intérêts des prêts immobiliers historiquement faibles ne devraient remonter que très progressivement.
Une baisse de – 3 % en 2014
Une étude de Standard and Poor’s publiée ce mercredi 22 janvier 2014 fait ressortir que l’immobilier français devrait poursuivre sa baisse cette année (-3%). Celle-ci serait consécutive de celles enregistrées en 2013 (-2%) et en 2013 (-2.1%).
Une prévision de + 2 % en 2015
En considérant une croissance de l’économie française de 1.4 %, les économistes considèrent que le marché de l’immobilier pourrait connaître une hausse de 2% dès 2015.
Disparité des situations entre les pays de l’union européenne
Les marchés immobiliers de l’Allemagne (+4%) et du Royaume-Uni (+5%) profitent de meilleurs indicateurs économiques. Les Pays-Bas dont le marché à été des plus touchés par la crise est en cours de stabilisation après une baisse continue enregistrée depuis 2008. L’amélioration de la politique budgétaire de ce pays est certainement bénéfique. En Italie, le marché devrait continuer à se contracter en raison de la faiblesse de l’économie. Les perspectives sur 2014 sont positives malgré la volatilité des marchés sur la dette souveraine. En Espagne, la situation économique ainsi que l’offre abondante expliquent une prévision d’une baisse de 2% des prix sur 2014.
Lire l’article : BFM Business du 22/01/2014; Lire l’article : La tribune du 23/01/2014