Quelle modification du calcul du taux de l’usure des prêts ?

Un espace de dialogue s’ouvre enfin entre les courtiers et la Banque de France pour défendre l’accès à la propriété des particuliers et modifiant le calcul du taux de l’usure.

Un espace de dialogue s’ouvre enfin entre les courtiers et la Banque de France pour défendre l’accès à la propriété des particuliers et modifiant le calcul du taux de l’usure.

Après plusieurs mois de tensions entre l’Union des Intermédiaires de Crédit (U.I.C.) et la Banque de France au sujet des conséquences dramatiques de l’évolution trop lente du taux d’usure sur les emprunteurs et la profession de courtier, un dialogue constructif vient de s’ouvrir avec l’institution financière et monétaire nationale.

“Je tiens à adresser mes plus chaleureux remerciements aux nombreux courtiers et à tous les professionnels du secteur de l’immobilier qui se sont mobilisés lors de cette première manifestation de l’histoire de notre profession” déclare Bérengère Dubus, secrétaire générale de l’U.I.C. . “Cette mobilisation unitaire a enfin rendu visible la profession de courtier et la valeur de son engagement au côté des emprunteurs” se réjouit-elle. “Au nom de l’U.I.C., je remercie également François Villeroy De Galhau, gouverneur de la Banque de France, de nous avoir reçu au sein d’une délégation que nous avions voulu représentative de la diversité de notre métier”.

 

Lors de ce temps de dialogue avec les courtiers, le gouverneur de la Banque de France a rappelé “l’intérêt des Français à maintenir un crédit dynamique” et a pris deux engagements devant les représentants du syndicat professionnel : la possibilité pour l’U.I.C. de proposer des suggestions techniques à la Banque de France dans les meilleurs délais et la garantie d’une rehausse de l’usure significative et régulière.

“Cette première rencontre qui a abouti à l’inclusion de l’U.I.C. dans les cycles de travail à venir sur le taux d’usure constitue une très grande avancée pour les courtiers, les professionnels du secteur immobilier et plus largement pour les emprunteurs” explique Bérengère Dubus. “Nous espérons que s’ouvrira désormais une période de dialogue respectueuse de tous les acteurs dont on ne pourra plus exclure les courtiers”
 

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