Les vraies raisons du blocage du livret A à 3 % en mai

La Banque de France n’a pas proposé à Bercy de procéder à une nouvelle hausse du taux du livret A. Ce dernier aurait pu passer de 3 % à 3,5 % le 1er mai, mais il faudra attendre le 1er août pour qu’il soit éventuellement revu.

La Banque de France n’a pas proposé à Bercy de procéder à une nouvelle hausse du taux du livret A.

Ce dernier aurait pu passer de 3 % à 3,5 % le 1er mai, mais il faudra attendre le 1er août pour qu’il soit éventuellement revu.

 

Pour rappel, la rémunération du livret défiscalisé est passée de 2 % à 3 % le 1er février dernier. Or si le gouverneur de la Banque de France a la possibilité de proposer à Bercy une révision intermédiaire au 1er mai ou au 1er novembre, il n’a pas cru bon le faire cette fois-ci. Et pour cause : « les derniers chiffres montrent une décélération de l’inflation », indique au Parisien l’entourage du gouverneur, sans donner plus de précisions. Celle-ci est attendue à 5,4 % en 2023, contre 6 % anticipés. Et ce, même si le taux interbancaire de court terme de la zone euro (€STR) est en hausse, de manière à porter le taux du livret A à 3,5 %, en théorie.
 

Selon la formule, le taux du Livret A correspond à la moyenne semestrielle du taux d’inflation des six derniers mois et des taux interbancaires à court terme de la zone Euro, résultat arrondi au dixième de point le plus proche.
 

Le Livret A, qui suscite un fort engouement des épargnants depuis sa revalorisation, concurrence sérieusement de nombreux placements, plus risqués mais pas forcément beaucoup plus rémunérateurs, fiscalité incluse. 
 

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