Les femmes investissent deux fois moins en Bourse que les hommes

Pour la 3ème année consécutive, ViveS Média dévoile les résultats de son baromètre annuel, réalisé par l’IFOP en partenariat avec La Financière de l’Échiquier et BoursoBank.

Pour la 3ème année consécutive, ViveS Média dévoile les résultats de son baromètre annuel, réalisé par l’IFOP en partenariat avec La Financière de l’Échiquier et BoursoBank.
 

L’objectif de ce baromètre est de décrypter les comportements des Français vis-à-vis de l’argent ainsi que les similitudes et/ou divergences entre les hommes et les femmes. Voici les principaux enseignements.
 

82% des femmes sont obligées de changer leurs habitudes de consommation à cause de la hausse des prix contre 72% des hommes. L’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat pousse les Français, et notamment les femmes, à modifier leurs comportements et habitudes de consommation. La période, marquée par un climat d’anxiété, affecte la confiance en l’avenir et dans l’économie. Les femmes le ressentent plus fortement, probablement en raison de disparités salariales et d’une exposition accrue aux précarités financières. Face à ces défis, les Français envisagent de réduire leurs dépenses notamment sur les vacances, les services de coiffure, et de rogner sur leur épargne.
 

La moitié des femmes en couple gagnent moins que leur conjoint, 19% gagnent la même chose et un tiers seulement gagnent plus. 38% des femmes sont à l’aise avec le fait de négocier leur salaire pendant un entretien d’embauche contre 53% des hommes.
 

Seulement un quart des Français déclarent détenir un Plan Épargne Retraite : 22% des femmes et 25% des hommes. Les femmes (11%) investissent deux fois moins en Bourse que les hommes (24%).
 

Bien que l’intention d’épargner soit tout aussi présente chez les femmes que chez les hommes, les femmes sont moins en mesure de concrétiser cette volonté.
Une proportion similaire d’hommes et de femmes s’engage dans l’épargne mensuelle fixe, mais les femmes épargnent de façon plus irrégulière, souvent contraintes par leurs capacités financières. Ceci s’explique probablement parce qu’elles sont davantage exposées à des fragilités (carrières hachées, temps partiels, plafond de verre, chute de leur niveau de vie après une séparation).

 

L’argent, pour 86% des femmes, représente avant tout  » une nécessité pour pouvoir vivre  » contre 76% des hommes.
Actuellement, les femmes associent majoritairement l’argent à des notions de « contrainte », d' »angoisse » et de « conflit », révélant une relation souvent tendue avec les finances. Cela met en lumière les représentations négatives liées à l’argent. Toutefois, il existe un désir marqué chez les femmes de redéfinir leur rapport à l’argent qu’elles souhaitent désormais associer à des notions de « liberté », « plaisir » et ‘ »avenir ». En somme, elles aspirent à une relation à l’argent plus sereine.
Si les femmes sont globalement plus frileuses que les hommes dans leurs comportements financiers, hommes et femmes expriment sensiblement les mêmes difficultés et les mêmes peurs dans leur rapport à l’argent.
Le baromètre révèle un panorama intéressant sur le niveau d’éducation économique et financière, notamment chez les femmes. Bien qu’elles soient au fait de leur situation financière, elles témoignent d’un intérêt moindre pour les produits financiers. Elles perçoivent principalement l’argent comme une nécessité et un vecteur pour la réalisation de leurs projets personnels. La discussion sur les finances s’avère relativement aisée avec leur entourage personnel, contrastant avec une certaine réserve face à l’entourage professionnel.
 

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