Le CAC 40 bat son record historique

Le CAC 40 bat son record historique

Le CAC 40 bat le record historique de la bulle Internet

Le CAC 40 bat son record historique datant de septembre 2000. Ce mardi 2 novembre, il a clôturé à 6.927,03 points. Les champions mondiaux du luxe, les banques et l’industrie en sont les moteurs. Le CAC 40 fait la course en tête des grands indices mondiaux cette année. La Bourse de Paris a grimpé de près de 25 % en 2021.

20 ans après, le CAC 40 bat son record

L’attente a été longue. Après plus de vingt ans, le CAC 40 a enfin inscrit un nouveau record historique. C’était l’un des derniers grands indices mondiaux à ne pas avoir pulvérisé ses plus hauts de la bulle Internet. L’indice phare de la Bourse de Paris a clôturé ce mardi à 6.927,03 points, en hausse de 0,49 % sur la séance, juste au-dessus de son précédent record du 4 septembre 2000 (6.922,33 points).

A l’époque, les télécoms faisaient la pluie et le beau temps dans l’indice parisien. France Télécom (désormais Orange) était le maître incontesté. Cette année, le CAC 40 a été portée par la performance de la « vieille économie ». Résultat, le CAC 40 s’est envolé de près de 25 %, l’une des plus fortes hausses des grands indices boursiers mondiaux.

Le luxe, principal moteur du CAC 40

Le groupe LVMH (première capitalisation européenne), a été le principal moteur de la hausse du CAC 40 cette année. Il a grimpé de 35 % en 2021. les consommateurs, des États-Unis à la Chine se sont rués sur le luxe accessible au sortir de la pandémie. L’autre poids lourd français du secteur, Hermès, troisième plus grand groupe de l’indice, n’est pas en reste, avec un bond de près de 60 % cette année. Au total, et en incluant L’Oréal, deuxième capitalisation du CAC 40, le secteur pèse pour près d’un quart de l’indice phare de la Bourse de Paris.

Le retour en force de la « vieille économie »

Le CAC 40 reste néanmoins un indice boursier fortement tourné vers la « vieille économie ». La reprise vigoureuse de l’activité cette année a permis à des groupes historiques de l’indice parisien de briller en Bourse. La major pétrolière « TotalEnergies » a profité de l’envolée des prix du pétrole pour rebondir de plus de 30 %. Les investissements croissants dans la transition énergétique ont bénéficié à Schneider Electric (+29 %) ou encore à Saint-Gobain (+66 %), deuxième plus forte hausse de l’indice en 2021.

Les valeurs financières toujours importantes

Les valeurs financières, au poids toujours important au sein du CAC 40, ont également profité de la reprise et de la remontée des taux d’intérêt. Société Générale affiche la plus forte hausse de l’indice en 2021, avec un gain de plus de 71 %. Les investisseurs ont également salué les bons résultats de BNP Paribas (+37 %), d’AXA (+30 %) et du Crédit Agricole (+27 %). Le retour en force des dividendes et des rachats d’actions après une année blanche à cause de restrictions réglementaires n’est pas étranger à cette embellie.

La tech en embuscade

En vingt ans lee poids de la tech et des télécoms a largement fondu. Orange, qui dominait le CAC 40 lors de son dernier record, affiche cette année une baisse de 1,8 %. Le groupe a perdu plus de 90 % de sa valeur depuis l’éclatement de la bulle Internet.

A l’inverse, les nouveaux champions français de la tech ont signé une très belle année boursière. Alors que la pandémie a favorisé l’essor du télétravail et donné un coup d’accélérateur à la transition numérique. Capgemini affiche la troisième plus forte hausse du CAC 40 avec un bond de 62 %, tandis que Dassault Systèmes émarge à la cinquième position, en hausse de 55 %.

Seules sept valeurs sont en baisse cette année

Eurofins Scientific, qui a rejoint l’indice parisien en septembre, a grimpé de plus de 50 % cette année, mais le groupe spécialisé dans les analyses biologiques a chuté de plus de 15 % depuis qu’il a remplacé Atos dans le CAC 40. Seules sept valeurs sont en baisse cette année, dont les deux lanternes rouges Worldline (- 37 %), pénalisé par des objectifs financiers décevants, et Alstom (- 33 %), toujours grevé par l’intégration difficile du canadien Bombardier.

Consulter l’article : Les Echos – Bastien Bouchaud – le 02/11/2021

Vous pourriez également aimer...

Articles populaires