Avec l’effondrement des cryptomonnaies comme le Bitcoin ou l’Ether, peu d’épargnants devraient déclarer des plus-values. Mais pour les chanceux, la fiscalité évolue.
Avec l’effondrement des cryptomonnaies comme le Bitcoin ou l’Ether, peu d’épargnants devraient déclarer des plus-values en 2022. Mais pour les chanceux, la fiscalité évolue.
Depuis le 1er janvier 2023, le barème progressif de l’impôt sur le revenu devient enfin disponible pour les cryptomonnaies. En France, jusqu’à la dernière année fiscale, les plus-values réalisées sur les ventes de cryptomonnaies (en euros et monnaies fiduciaires) étaient taxées à hauteur de l’impôt forfaitaire (la « flat tax »), soit 30 % sur les gains en capitaux enregistrés lors de ces cessions de cryptos.
Depuis ce 1er janvier 2023. En effet, si vos plus-values de vente de cryptos dépassent les 305 euros pendant l’année fiscale, vous devrez toujours les déclarer, mais pour celles-ci, vous paierez (pour certains) un peu moins d’impôt car vous pourrez opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ainsi, pour les déclarants non-imposables, seuls les 17,2 % de prélèvements sociaux seront taxés de leurs plus-values cryptos.
Pour ceux soumis à la tranche de 11 % d’impôt sur le revenu, cette nouvelle fiscalité crypto leur prélèvera 28,2 % (11+17,2) sur leurs gains en capitaux cryptos. Les imposés à 30 et 45 % n’auront en revanche pas d’intérêt à être assujettis au barème progressif.