Les retards de paiement coûtent 53 Milliards d’euros aux entreprises

Les entreprises françaises consacrent en moyenne 77 jours par an à la gestion des retards de paiement. Ce qui coûte 53 milliards d’euros par an.

Les entreprises françaises consacrent en moyenne 77 jours par an à la gestion des retards de paiement. Cela leur coûte 53 milliards d’euros par an.

 

54% de cadres financiers français estiment que les délais de paiement devraient être inclus dans les rapports de développement durable imposés aux entreprises.
 

Les entreprises sont-elles contraintes de sacrifier la croissance au profit de la rentabilité ? Comment se préparent-elles à affronter cette période économique incertaine ? Quelles sont les conséquences des retards de paiement ? Arrivent-elles à maintenir leurs engagements en matière de RSE ? Une étude d’Intrum, leader européen du crédit management, a été menée auprès de 400 entreprises (PME et Grands Groupes) françaises ainsi que 10 556 entreprises en Europe entre novembre 2022 et mars 2023.
Beaucoup entreprises peinent à concrétiser leurs engagements en matière de réduction des délais de paiement.
 

64% des entreprises françaises interrogées déclarent avoir été sollicitées par de grandes entreprises voire ETI pour allonger leurs délais de paiement (66% pour la moyenne européenne). Les répondants ayant reçu la même demande de la part de TPE/PME est quant à lui de 55%. En 2023, une entreprise européenne exerçant des activités B2B met 56 jours (57 jours pour la France) à payer une facture, contre 53 jours en 2022.  (55 jours en France).
 

Toutefois, 36% des entreprises françaises (moyenne européenne de 37%) règlent leurs factures avec un délai plus long que ce qu’elles accepteraient de leurs propres clients.
 

La proportion d’entreprises françaises ayant mis en place une charte de bonne conduite visant à diminuer les délais de règlement ou prévoyant de le faire est passée de 78% en 2021 à 85% aujourd’hui, ce qui est un indicateur encourageant.
 

Pour autant, plus de deux tiers (73%) déclarent que les pertes liées aux impayés constituent une source de difficultés pour leur entreprise, contre 50% en 2022. Pour l’ensemble des entreprises européennes, ces chiffres s’élèvent à 70% en 2023 et à 60% en 2022.
 

La première mesure que les entreprises françaises sont le plus susceptible de prendre pour faire face à ce contexte économique reste la réduction des coûts (33 %), 13 % envisagent de proposer des départs volontaires à leurs employés, contre 7 % en moyenne historique.
 

Le coût salarial préoccupe également les entreprises françaises : 48% s’attendent à ce que les employés demandent plus régulièrement des augmentations de salaire, contre 41% en moyenne en Europe.
Plus de la moitié des répondants français (56%) déclarent qu’il est de plus en plus difficile de s’entendre avec leurs clients sur des conditions de paiement qui soient avantageuses pour les deux parties, ce qui conduit parfois à de longues négociations.
 

45% des entreprises françaises déclarent avoir l’intention de demander des délais de paiement plus longs à leurs fournisseurs, contre 38% en moyenne en Europe.
 

Près de la moitié des répondants français (48%) déclarent que la gestion de leur balance âgée (impayés) et des flux de trésorerie sont, à date, une priorité pour la direction de leur entreprise. 
 

Balcon, terrasse, jardin, piscine… quel impact sur les prix

Balcon, terrasse, jardin, piscine… Les accès extérieurs ont-ils conservé la côte qu’ils avaient obtenu post pandémie ?

Balcon, terrasse, jardin, piscine… Les accès extérieurs ont-ils conservé la côte qu’ils avaient obtenu post pandémie ? 

 

Quelle valeur ajoutée représentent-ils désormais, dans un contexte baissier pour le marché de l’immobilier ? Meilleurs Agents, leader de l’estimation en ligne, révèle l’impact des accès extérieurs sur le prix des biens dans les 50 plus grandes villes de France et Paris !

 

Un appartement avec balcon ou terrasse se valorise +9,7% plus cher dans les 50 plus grandes villes de France

 

Alors que les prix de l’immobilier ont augmenté de +16,5%1 dans les 50 plus grandes villes de France sur les trois dernières années, il semblerait que les appartements avec accès extérieurs aient porté cette dynamique. Sur ces grandes métropoles et sur les trois dernières années, le prix des appartements ayant un balcon ou une terrasse a augmenté en moyenne de +21,5% contre seulement +15% pour ceux qui n’en possèdent pas.

 

Même si le boom post-Covid des prix des biens avec balcon ou terrasse a récemment atteint son plafond de verre en février dernier, cette caractéristique reste un atout à la revente. De fait, la présence d’un balcon ou d’une terrasse représente à date une plus-value de +9,7% lors de la revente d’un appartement dans les 50 plus grandes villes de France.

Si l’on se concentre sur les appartements dans les 10 plus grandes villes de France, posséder cet espace extérieur peut constituer une valeur ajoutée de +9,9% en moyenne comparé à un appartement qui ne possède ni balcon et terrasse. Cependant, la valorisation de cette caractéristique est encore plus importante dans certaines villes du Top 10. Ainsi, la présence d’un balcon ou d’une terrasse fait augmenter le prix d’un appartement marseillais en moyenne de +15,4% par rapport à son équivalent sans extérieur, de +10% à Nice et de +9,8% pour un appartement situé à Montpellier suivant la même logique.
 

Concrètement en terme de plus-value au 1er mai 2023, un appartement de 45 m² situé à Lyon sans accès extérieur se vend en moyenne 5 099€ du m² contre 5 441€ pour un même bien qui dispose d’un balcon ou d’une terrasse, soit une différence de prix total de 15 373 € !
 

“En France et particulièrement dans les grandes villes, le marché se contracte, avec notamment des prix en baisse et des taux de négociation de prix qui augmentent. Nous avions observé un réel engouement pour les balcons et terrasses à partir du début d’année 2021, dans un contexte post-crise sanitaire.

 

Cette tendance n’est plus d’actualité en 2023, avec une hausse de prix moyenne autour de +2% depuis 1 an pour les 2 types de biens. Toutefois, il est clair que les appartements dotés de balcon ou de terrasse auront plus de force à la négociation que ceux n’en disposent pas, surtout dans les secteurs où la demande est plus importante” analyse Barbara Castillo Rico, Responsable des études économiques chez Meilleurs Agents.

 

Jardin et piscine : ces atouts qui font la différence
 

En 2023, le jardin n’est plus seulement un espace supplémentaire mais un critère de choix important pour les Français. Ainsi dans les 50 plus grandes villes de France, une maison avec un extérieur tel qu’un jardin se valorise en moyenne +4,2% plus cher qu’un bien comparable sans extérieur, une valeur ajoutée qui atteint +7% dans les dix plus grandes villes de France.

 

La présence d’une piscine est un autre atout de taille pour améliorer la qualité de vie… Et augmenter la valeur immobilière d’un bien ! Dans les 50 plus grandes métropoles de France, cette valeur ajoutée s’élève à +7,6 % en mai 2023.
 

« Alors que les interdictions de construction de piscines privées se multiplient en France suite à l’épisode de sécheresse de l’été 2022, la présence d’une piscine représente toujours un facteur clé de plus-value à la revente. Dans un contexte inflationniste, il est toutefois primordial d’estimer correctement la valeur de son
bien et les travaux nécessaires à la réalisation de la piscine pour s’assurer d’une réelle valeur ajoutée. La décision d’investir doit être prise en fonction des circonstances individuelles de chaque propriétaire et de son objectif à long terme pour la propriété.» précise Barbara Castillo Rico.
 

L’or va-t-il baisser ou se maintenir à un niveau élevé ?

Actuellement, on pourrait s’attendre à ce que le cours de l’or baisse. Cependant, il continue de résister. Mais jusqu’à quand ?

Avec l’apaisement de l’inflation, l’éloignement du risque de forte hausse des taux d’intérêt, les fluctuations des tensions géopolitiques et la reprise des cryptomonnaies, on pourrait s’attendre à ce que le cours de l’or baisse. Cependant, l’or continue de résister. Mais jusqu’à quand ?
 

 

Historiquement, l’or a toujours été considéré comme un indicateur de l’état de santé du monde. Quand les choses se compliquent, son prix augmente. Quand la situation s’améliore, il diminue. Ces derniers mois, les raisons de se tourner vers cet actif refuge n’ont pas manqué : la guerre en Ukraine, les menaces pesant sur Taïwan, l’inflation, les faillites bancaires, les négociations sur la dette américaine, etc. L’once d’or s’est même installée durablement au-dessus de la barre des 1 900 dollars et a souvent dépassé les 2 000 dollars à la Bourse de Londres.
 

Pour les investisseurs, l’or représente une « protection » contre l’inflation et la dévaluation des monnaies, car il réagit théoriquement de manière inverse aux taux d’intérêt réels, c’est-à-dire les taux d’intérêt ajustés en fonction de l’inflation. Lorsque les taux directeurs augmentent, le prix de l’or a tendance à baisser, car les obligations d’État deviennent plus attractives. En revanche, lorsque les taux baissent, l’écart entre les actifs financiers et l’or se réduit.
 

Paul Jackson, responsable mondial de la recherche pour l’allocation d’actifs chez Invesco, s’étonne de la résistance de l’or en début d’année 2022, alors que les rendements réels et le dollar augmentaient. Il identifie trois raisons à cette résistance. Tout d’abord, la poursuite de l’augmentation de l’inflation. Ensuite, les banques centrales ont acheté des quantités records d’or en 2022 pour se protéger des risques géopolitiques. 

 

Par exemple, la banque centrale de Singapour a annoncé l’acquisition de 7 tonnes supplémentaires en février, après avoir déjà acheté près de 45 tonnes en janvier. La Chine continue également ses achats, portant ses réserves à 2068 tonnes avec 18 tonnes supplémentaires en mars. Sur une période de 12 mois, la Chine est devenue le plus gros acheteur institutionnel d’or, avec près de 120 tonnes ajoutées à ses stocks, soit près de 7,5 milliards de dollars. Enfin, la République tchèque a acquis 2 tonnes en mars.
 

Et cette tendance devrait se maintenir. Selon UBS, au rythme actuel des achats des banques centrales, les réserves d’or pourraient dépasser les 750 tonnes en 2023, ce qui constituerait la deuxième année record après 2022. Une étude annuelle réalisée par HSBC auprès de 83 banques centrales, représentant plus de 7000 milliards de dollars d’actifs, révèle que plus des deux tiers d’entre elles prévoient une augmentation de leurs réserves d’or. Parmi leurs principales préoccupations, 40% citent le risque géopolitique et l’inflation.
 

De plus, Invesco souligne que l’effondrement des cryptomonnaies a peut-être temporairement éliminé un concurrent en tant que réserve de valeur. Il convient également de noter que l’instabilité actuelle des marchés financiers a généré une forte demande pour l’or, notamment de la part de l’industrie de la joaillerie et des produits de luxe, qui représentent plus de la moitié de la demande mondiale d’or en Chine, en Inde et aux États-Unis. De plus, les applications industrielles ont un fort besoin d’or, représentant 12% de la demande mondiale. 

 

Cependant, cette demande soutenue n’est pas compensée par la hausse de la production d’or en Russie (+9% au 1er trimestre 2023) et en Chine (+7%), qui peine à retrouver ses niveaux d’avant la pandémie de COVID-19.
 

Cependant, de nombreux analystes estiment que l’inflation diminue, les tensions géopolitiques fluctuent et les cryptomonnaies ont rebondi. Par ailleurs, l’or est considéré comme cher par rapport aux normes depuis 1870, ce qui rend difficile d’imaginer qu’il puisse continuer à augmenter à long terme, selon Paul Jackson de Invesco. Il ne voit qu’un seul moteur de hausse possible pour l’or : la possibilité d’un retour à une forme d’étalon-or. Selon ses calculs, si les réserves d’or américaines devaient garantir les liquidités en circulation aux États-Unis, l’or devrait être évalué à plus de 8 800 dollars l’once.
 

Inflation ou pas, les Français sont les rois de l’investissement

Les Français affichent une préférence pour l’épargne et l’investissement, selon une étude de Mon Petit Placement.

Les Français affichent une préférence pour l’épargne et l’investissement, selon une étude de le fintech Mon Petit Placement.

Avec ou sans crise, ils aspirent à mettre de côté notamment pour se prémunir contre les aléas de la vie, pour préparer leur futur ou encore pour transmettre à leur descendance.

 

Dans un pays où la protection sociale fait partie intégrante du modèle économique, cette aspiration à l’épargne interroge. D’autant que la période inflationniste a amplifié cette tendance. 
 

Mon Petit Placement a souhaité au travers de son étude menée auprès de 20 000 clients comprendre comment les Français épargnent et quels étaient les profils qui se distinguaient. 
 
Les jeunes plébiscitent le plus l’investissement 
 

L’investissement attire principalement les jeunes, qui, malgré un manque de moyen ou d’éducation latent, sont ceux qui sont les plus sensibilisés au sujet de la préparation de l’avenir. 
 

Ils sont en effet plus de 70% des étudiants à avoir peu, voire aucune connaissance financière. Un chiffre qui s’amenuise avec l’âge et l’expérience puisque l’on passe à 25% pour les plus de 60 ans. 
 

En moyenne l’âge recensé des investisseurs chez Mon Petit Placement est de 35 ans, avec des premiers investissements qui se réalisent généralement après l’achat d’une résidence principale. 

Les retraités placent le plus d’argent 
 

Bien que les objectifs d’investissement soient communs à tous, à savoir : dynamiser son capital et générer des revenus réguliers passif, ce sont les retraités qui arrivent en lice du classement des placements. Ils placent en moyenne 3 fois plus que les actifs et 6 fois plus que les étudiants. Ils ont en effet bien compris qu’il s’agit là d’un véritable moyen d’enrichissement à long terme. 

L’environnement est la thématique d’investissement la plus prisée 
 

Les Français apportent de l’importance aux thématiques d’épargne et privilégient pour 57% l’impact à la performance. Leur épargne doit être en accord avec leurs valeurs même si leur objectif premier reste la rentabilité. Pour autant le thème le plus convoité est l’environnement à 22%, suivi de la tech à 19% et de la santé à 11%. 

Les hommes prennent des risques alors que les femmes restent très engagées
 

En termes d’investissement les hommes sont ceux qui préparent le mieux l’avenir. Ils sont en effet une grande majorité (80%) à investir sur des supports risqués et placent en moyenne plus de 200 euros / mois. Une différence de 24% avec les femmes, qui s’explique par les inégalités de salaires encore probants. Néanmoins et malgré un salaire inférieur, elles placent davantage en % de leurs revenus. Des femmes encore trop peu représentées mais très engagées. 
 

Immobilier : Portrait-robot de l’investisseur en 2023

Les ménages qui gagnent entre 50 000 et 100 000 euros, qui fournissent un apport ou une épargne de 15 % du montant de l’achat seront privilégiées des banques.

Les ménages qui gagnent entre 50 000 et 100 000 euros, qui fournissent un apport ou une épargne de 15 % du montant de l’achat seront les cibles privilégiées des banques.

 

Depuis plusieurs mois, la remontée des taux d’intérêt pour les crédits immobiliers rend les emprunts plus difficiles d’accès pour les ménages. Avec une baisse des transactions immobilières, l’octroi de crédit en avril 2023 a également chuté de 40% par rapport au trimestre précédent. En décortiquant les chiffres de la Banque de France, il est possible de nuancer cette  vision négative qui pèse actuellement sur le contexte d’emprunt des ménages français. 

 

Les experts de Maslow, la proptech spécialiste de l’investissement locatif en ligne, accompagnés par ceux de Valority, pionnier dans l’investissement locatif, apportent un éclairage sur la situation et dressent également un portrait de l’investisseur type en 2023.

 

Le crédit français se stabilise
 

Le contexte économique permet aux banques françaises de distribuer davantage  de crédits immobiliers que les autres pays européens tout en étant moins chers, malgré la hausse généralisée des taux. En avril 2023, la Banque de France a d’ailleurs accordé pour 12 milliards de crédits aux particuliers. 
Avec un modèle attribuant majoritairement des crédits immobilier à taux fixe, les banques françaises permettent de protéger les investisseurs contre la hausse des taux. En février 2023, la part des crédits à taux variables ne représentait que 4% de la totalité des crédits accordés, contre 17% en Allemagne, 25% en Espagne ou encore 46% en Italie. Pierre-Emmanuel Jus, directeur délégué de Maslow précise :  “En France aujourd’hui, nous pouvons  emprunter à 3 % alors que l’on connaît une inflation à 6 % !  L’effet de levier du crédit reste donc une opportunité à saisir pour les investisseurs qui empruntent à taux fixe.”
 

L’Observatoire du Crédit Logement a d’ailleurs indiqué un ralentissement de l’augmentation du taux moyen des crédits immobiliers entre le premier trimestre 2023 (+20 points de base) et le mois d’avril (+11 points de base). Les ménages attendent donc une stabilisation des prix de l’immobilier et des taux de crédits pour emprunter.

Comment les banques attribuent-elles les crédits immobiliers ?
 

Les banques françaises délivrent davantage de crédits aux emprunteurs qui possèdent un fort apport initial, mais également aux projets dont la Loan to Value (LTV), c’est-à-dire le rapport entre le montant de l’emprunt et le montant de l’actif financé, est faible. D’après les relevés de la Banque de France, en décembre 2022, près de 31,6% des crédits étaient accordés aux demandes de financement à hauteur de 85% ou moins du montant de l’actif.
 

Les banques sont également très attentives à la nature des projets des emprunteurs afin d’accorder les crédits immobiliers, en favorisant les crédits pour les primo-accédants ou les individus qui souhaitent acheter leur résidence principale, soit en 2002, 67% des crédits totaux accordés aux emprunteurs. 
Enfin, au regard des chiffres de La Banque de France, les foyers dont les revenus annuels se situent entre 50 000 et 100 000 euros seraient privilégiés par les banques. Cette catégorie des ménages représente 38% des crédits octroyés en décembre 2022, contre près de 25% pour les ménages dont les revenus annuels se situent entre 30 000 et 50 000 euros.

Le portrait de l’investisseur en 2023
 

Les scénarios les plus pessimistes ne semblent donc pas forcément être les plus vrais malgré des taux historiquement bas lors des trois dernières années. Les experts de Maslow restent optimistes quant aux financements des projets d’investissement locatif pour l’année en cours.
 

Obtenir un crédit pour financer son investissement locatif n’est pas mission impossible, bien au contraire. Les ménages qui gagnent entre 50 000 et 100 000 euros, qui fournissent un apport ou une épargne de 15 % du montant de l’achat seront les cibles privilégiées des banques. De l’autre côté, les foyers avec des revenus annuels et un apport inférieur ne seront pas pour autant écartés. Également, Maslow remarque que la plupart des crédits sont délivrés en province, soit 77,5%. 
 

En couplant les données de différentes études, dont celles de l’Observatoire du Crédit Logement, de la Banque de France et de YouGov, le profil type d’un emprunteur en 2023 est un individu plutôt jeune (46,6% des emprunteurs ont entre 30 et 39 ans), en situation d’emploi stable, qui souhaite acheter un bien en région tout en étant sensible aux questionnement énergétique lié au logement, en achetant un bien neuf (54,1% des emprunteurs pour acheter un bien neuf ont moins de 35 ans) ou bien en achetant un bien immobilier ancien tout en faisant des travaux de rénovation énergétique suite à son achat. En effet, 55% des 18-34 ans sont prêts à acheter un bien énergivore et à y faire des travaux d’isolation, grâce aux différents dispositifs d’aides mis en place. 
 

Dans quelle région épargne t-on le plus en France ?

Beaucoup de différences existent entre les régions françaises et c’est aussi le cas en ce qui concerne l’épargne !

Beaucoup de différences existent entre les régions françaises et c’est aussi le cas en ce qui concerne l’épargne ! Yomoni, leader de l’épargne en ligne, dévoile son premier baromètre régional de l’épargne en France.

 

 Les 4 régions qui se distinguent et comptabilisent le plus d’épargnants sont : 
L’Ile-de-France 

Les Pays-de-Loire
L’Auvergne Rhône-Alpes 
 La région PACA

À l’inverse, les 4 régions où les Français épargnent le moins et possèdent le moins de produits d’épargne sont : 
Les Hauts-de-France

La Corse
L’Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
Le Centre – Val de Loire

Quels sont les produits d’épargne dans lesquels les Français investissent le plus, par région ? 
 

En matière de produits d’épargne, les Français ont également leur préférence. Ce choix ne varie que très peu en fonction de leur lieu d’habitation. Ainsi, dans toutes les régions de France, les Livrets arrivent en tête, suivis des Assurances-vie, puis des Placements immobiliers et enfin des PER en quatrième position. 
 
Combien faudrait-il épargner chaque mois ? 
 

Pour ce qui est du montant que les Français devraient épargner chaque mois, celui-ci diffère énormément en fonction des régions. En moyenne, plus de 69 % des Français estiment qu’ils devraient épargner plus de 1 000€ par mois ! 
 
Les régions où les Français épargnent les plus grosses sommes sont… 
 

Les épargnants bretons arrivent à la tête du classement : ils sont 83% à épargner 300€ ou plus par mois.
Ensuite, arrivent l’Ile-de-France et le Grand-Est avec 82 %. 
En moyenne, plus de 75 % des Français épargnent plus de 500€ par mois. 
 

Les Français, toujours en mode « épargne de précaution »

Les Français restent toujours en mode « épargne de précaution » malgré la baisse de leur pouvoir d’achat, selon le dernier rapport du Cercle des Épargnants.

Les Français restent, en ce début d’année, toujours en mode « épargne de précaution » malgré la baisse de leur pouvoir d’achat, selon le dernier rapport du Cercle des Épargnants.

 

Les Français préfèrent diminuer leurs dépenses de consommation plutôt que de puiser dans leur épargne. Sur les quatre premiers mois de l’année, la collecte du Livret A s’est élevée à 22,04 milliards d’euros, soit son plus haut niveau depuis 2009 (23,76 milliards d’euros en lien avec la banalisation de sa distribution). 

 

Toujours pour les quatre premiers mois, la collecte du LDDS a atteint 6,82 milliards d’euros, ce qui constitue un record depuis l’établissement des séries statistiques par la Caisse des dépôts et consignations (2009).
En avril, l’encours des deux produits atteint de nouveaux sommets : 397,4 milliards d’euros pour le Livret A et 141,1 milliards d’euros pour le LDDS.
 

La forte collecte du Livret A, depuis le début de l’année, s’explique en partie par le dégonflage des dépôts à vue. Leur encours est, en effet, passé, selon les statistiques de la Banque de France de 542,2 milliards d’euros à 508,7 milliards d’euros de septembre 2022 à mars 2023 (dernier chiffre connu). Cet encours demeure néanmoins nettement supérieur à son niveau d’avant covid (406,5 milliards d’euros en décembre 2019). 

 

Pour mémoire, il était de 236 milliards d’euros en avril 2013. Les dépôts à vue ont fortement augmenté durant la période de faibles taux d’intérêt, rendant les livrets peu attractifs, ainsi que durant les crises qui incitent les ménages à conserver, en quantité plus importante, des liquidités. La décrue des dépôts à vue/comptes courants pourrait se poursuivre dans les prochains mois en raison de l’augmentation des taux et de l’inflation. Cette décrue a comme limite le nombre de Livrets A et de LDDS ayant atteint le plafond de versement.
 

Fin 2021, 4,3 millions de Livrets A étaient au plafond (22 950 euros) sur un total de plus de 55 millions, soit près de 8 % du total. Compte tenu de l’importance de la collecte de ces derniers mois, leur proportion a dû atteindre 10 %. L’encours moyen du Livret A est de 5 500 euros.
 

Fin 2021, sur un total de 24,5 millions de LDDS, 22 % étaient au plafond (12 000 euros) soit 4,6 millions. L’encours moyen était alors de 5 100 euros. En 2021, 320 000 étaient arrivés au plafond. Compte tenu des collectes, le nombre de LDDS au plafond a dû dépasser 25 millions. 
 

Marchés financiers : Pourquoi l’Euro devrait continuer à grimper

Malgré un récent rebond du dollar, William Gerlach, chez iBanFirst est convaincu que la paire EUR/USD atteindra un pic de 1,15 cette année.

Malgré un récent rebond du dollar, William Gerlach, chez iBanFirst est convaincu que la paire EUR/USD atteindra un pic de 1,15 cette année.

 

Deux principales raisons à cela : les politiques légèrement différenciées des banques centrales concernant les taux d’intérêt et une dynamique économique plus favorable en Europe qu’aux États-Unis. Plus de détails avec 

Deux fondamentaux plaident pour un dollar structurellement en repli. Selon nous, l’écart des taux d’intérêt continuera à favoriser l’euro.
 

Aux États-Unis, la Fed a relevé ses taux de 25 points de base le 3 mai, portant le taux directeur principal à 5,25%. Il s’agit probablement de la dernière hausse de ce cycle. Et contrairement à de nombreux acteurs du marché, nous ne pensons pas qu’une baisse des taux soit à l’ordre du jour cette année. Elle pourrait éventuellement être envisagée l’année prochaine en fonction de la conjoncture économique.
 

Au sein de la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a augmenté ses taux de 25 points de base le 4 mai. Nous pouvons nous attendre à une hausse similaire en juin et en juillet. Cela porterait le taux final à 4%. Nous allons plus loin que le consensus du marché, la prévision médiane indique un taux de 3,75%. Côté BCE, nous ne nous attendons pas non plus cette année à une baisse des taux. Elle devrait intervenir après la baisse de la Fed.  
 

La dynamique économique s’est récemment montrée plus favorable dans la zone euro. Deux constats :  Les chiffres du commerce ont connu une nette amélioration alors que le choc énergétique semble être derrière nous ; Les risques liés au conflit en Ukraine sont également digérés par le marché 

Aux États-Unis, la situation économique est plus déroutante. Nous observons des caractéristiques uniques dans de nombreux secteurs. Par exemple, le secteur manufacturier est encore en mauvais état. La semaine dernière, l’indice manufacturier Empire State de la Fed a enregistré sa plus forte baisse depuis avril 2020, atteignant son plus bas niveau depuis le début de l’année. Les indices à l’import et à l’export – qui sont un moyen d’évaluer la demande – ont chuté de plus de 40 points. 
 

Bien qu’elle ne soit pas certaine, nous pensons toujours que les États-Unis ne pourront pas éviter une courte et légère récession cette année ou au plus tard l’année prochaine. 
 

Possibilité d’un rebond du dollar à court terme ?
 

Même si nous nous attendons à ce que l’EUR/USD atteigne un pic à 1,15 sur le long terme, nous n’occultons pas les possibilités d’un rebond conjoncturel du billet vert.
 

L’analyse technique suggère en effet ces prochains jours une poursuite du rebond du dollar à court terme. Le 18 mai dernier, la paire est passée en dessous du niveau du 3 avril à 1,0788. Nous pouvons nous attendre à une autre baisse avec un prix indicatif autour de 1,0650. Sauf en cas de scénario qui verrait la paire passer en dessous de sa moyenne mobile sur 200 jours à 1,0460, nous restons sur notre conviction initiale favorisant l’euro. 
 

Parking : Les prix à la location dans les grandes villes

Combien coûte une place de parking à louer au mois à Paris, Bordeaux ou Toulouse ? Une information importante avant d’investir dans un parking.

Combien coûte une place de parking à louer au mois à Paris, Bordeaux ou Toulouse ? Une information importante avant d’investir dans un parking.

 

Zenpark, spécialiste de la location de parking au mois et à l’heure, propose un tout nouveau baromètre pour déterminer les tarifs moyens de location de parking en sous-terrain dans les grandes villes de France en 2023.

 

Le site a analysé un peu plus de 12 000 places de parkings sécurisées disponibles à la location sur notre plateforme ainsi qu’un relevé des tarifs dans la plupart des parkings publics et privés de chaque ville, disponibles sur internet. Au-delà des inégalités régionales, cette nouvelle étude révèle des inégalités territoriales liées à différents facteurs : le coût du foncier, le nombre de places disponibles par rapport à la demande des automobilistes et les caractéristiques du parking (vidéosurveillance, propreté, services disponibles, dimensionnement des places…)

 

Location de parking : des prix divers en fonction des villes en France

 

Le coût moyen de la location d’une place de parking est de 109,30 € par mois en France. Le coût moyen mensuel d’un parking varie considérablement en fonction des zones géographiques. Les grandes villes telles que Paris, Lyon et Marseille ont les coûts de location de parking les plus élevés, avec des prix mensuels allant jusqu’à 200 euros dans les quartiers les plus fréquentés.

 

Top 5 des Grandes villes de France où la location de parking est la plus chère :

 

Sans surprise, c’est la ville de Paris qui est en tête de classement avec un coût mensuel moyen de 192,40 €

Marseille arrive en seconde position après la capitale française avec un coût moyen mensuel de 120,10 €

Lille est la troisième ville de ce classement avec une mensualité de 103,30€.

En quatrième position la ville de Lyon est l’une des villes où la location de parking est la plus chère avec un coût moyen mensuel de 99,70€

 

Enfin la ville de Bordeaux à un coût de location mensuelle de 98,10€ Les plus petites villes de province ont des coûts de location de parking plus abordables, avec des prix mensuels compris entre 50 et 100 euros en fonction de la localisation.
 

Les Français donnent moins cette année malgré les avantages fiscaux ?

Donner aux associations permet d’alléger son impôt sur le revenu ou son IFI (impôt sur la fortune immobilière) tout en soutenant une cause.

Donner aux associations permet d’alléger son impôt sur le revenu ou son IFI (impôt sur la fortune immobilière) tout en soutenant une cause.

Alors que les dates limites approchent pour déclarer ses revenus en ligne chez vous, notamment des patrimoines assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), La fondation Apprentis d’Auteuil rappelle aux Français que donner aux associations permet d’alléger son IRPP ou son IFI tout en soutenant une cause.

 

Selon le dernier baromètre de la solidarité Ipsos pour Apprentis d’Auteuil, si 50% des Français déclarent avoir fait un don en 2022, soit presque le niveau de 2019 (51%), ils prévoient de donner moins en 2023 du fait de l’inflation. Cette baisse des dons impacte durement les actions d’associations et de fondations qui risquent de voir leurs ressources s’amoindrir alors que leurs besoins d’intervention et leurs coûts de fonctionnement augmentent.

Une générosité des Français en hausse en 2022 mais des perspectives fragiles pour 2023

 

Un Français sur deux déclare avoir donné en 2022 (50%), soit presque le niveau de 2019 (51%), après deux années consécutives de baisses limitées en 2020 puis 2021 (année où elle était descendue à 48%).

 

Le montant moyen des dons est de 333€ par donateur. En augmentation de 21,5 % par rapport à 2021 (274 € en 2021), ce montant est cependant moins élevé qu’au début de la crise sanitaire (395€ en 2020).

 

Près de deux donateurs sur cinq comptent donner un montant moins élevé en 2023 qu’en 2022 (39%, +14 points en un an).

 

Les donateurs projetant de donner moins en 2023 qu’en 2022 le justifient avant tout par la baisse de leur pouvoir d’achat (57%) mais également par la crainte de ne pouvoir faire face à l’augmentation des prix (41%). Et pour cause, la quasi-totalité des Français déclare que l’inflation observée au cours des derniers mois a réduit son pouvoir d’achat (97%).

 

La générosité des hauts revenus semble, elle aussi, mise à mal par l’inflation

En 2022, une proportion de donateurs en baisse mais un montant de don moyen en hausse. Alors que 84% indiquaient vouloir donner en début d’année dernière, ils étaient un peu moins nombreux au rendez-vous puisque 78% des hauts revenus déclarent avoir fait au moins un don en 2022 (vs. 80% en 2021). Le montant moyen des dons a quant à lui progressé : 2 372€ sur l’année 2022 (+8,3% vs 2021).

Toutefois, le niveau moyen de dons pourrait baisser en 2023. 80% des hauts revenus déclarent qu’ils ont donné ou vont donner en 2023, un chiffre inférieur à la part des hauts revenus qui prévoyaient de donner en 2022 (84%). 51% déclarent avoir déjà donné depuis le début de l’année, 27% spécifiquement pour aider les victimes du séisme en Turquie et en Syrie. Avec comme causes prioritaires la santé et la recherche médicale, l’aide aux plus démunis et l’enfance et la jeunesse, les donateurs disposant de hauts revenus ont prévu de donner en moyenne pour 3 causes contre 3,6 en 2021.

 

Dans la cadre de l’impôt sur le revenu, la réduction d’impôt d’un don est de 75% pour un montant inférieur ou égal à 1000 €. La fraction au-delà de 1000€ ouvre droit à une réduction d’impôt de 66 % du montant donné. Cette réduction d’impôt ne peut être supérieure à 20 % du revenu imposable et peut être répartie entre l’IR et l’IFI pour ceux qui y sont assujettis.