Qui sont les nouveaux consommateurs du luxe dans le monde ?

D’ici 2026, les Millennials et la Génération Z représenteront 75 % du marché du luxe dans le monde, selon le dernier rapport d’Altagamma.

D’ici 2026, les Millennials et la Génération Z représenteront 75 % du marché du luxe, selon la neuvième édition du rapport True-Luxury Global Consumer Insight 2023 menée par BCG et la Fondation Altagamma.

 

L’enquête a été réalisée dans 12 pays auprès d’un panel de 12 000 consommateurs qui dépensent en moyenne 39 000 euros par an dans le luxe – les “True-Luxury consumers”. Cette population représente près de 20 millions de consommateurs de luxe dans le monde et 40% du marché du luxe, avec 352 milliards d’euros en 2022. 

 

Malgré la volatilité du paysage macroéconomique le marché international du luxe se porte bien. Il devrait atteindre 1 300 milliards d’euros d’ici 2026, soit un taux de croissance annuel moyen de 6 % sur la période 2022-2026. 

 

Avec 40 % des consommateurs de luxe prévoyant d’augmenter leurs dépenses l’année prochaine, le secteur ne connaît pas la crise. Tous les marchés ne progressent toutefois pas à la même vitesse : la Chine et les États-Unis affichent d’excellentes prévisions, tandis que celles en Europe sont plus timides. 

 

Autre évolution : la part des Millennials et de la Génération Z continue son ascension..  En 2022, les Millennials et la Génération Z pesaient déjà près de 200 milliards d’euros sur le marché, soit le double par rapport à 2016. Un chiffre qui devrait encore doubler d’ici 2026. Les Millennials et la Génération Z devraient alors représenter 75 % des consommateurs du luxe. Par ailleurs, ils dépensent 15 % de plus que les autres générations.

 

Autre tendance forte : la seconde main. Le luxe de seconde main et la location en forte hausse : parmi les consommateurs interrogés, un sur trois (32 %) a acheté du luxe de seconde main en 2022 (+7 points de pourcentage par rapport à 2020), en particulier la Génération Z et les Millennials (35%). De plus, la location d’articles de luxe gagne en popularité, avec 22 % des consommateurs ayant loué des articles de luxe au cours de l’année passée (+4 points par rapport à 2020), en particulier la Génération Z et les Millennials (26 %).

 

Défiscalisation : Le micro-foncier va-t-il être revalorisé ?

La hausse significative des loyers au cours des vingt dernières années va t-elle entraîner la hausse du plafond du micro-foncier ?

La hausse significative des loyers au cours des vingt dernières années va t-elle entraîner la hausse du plafond du micro-foncier ?

 

Le plafond du régime fiscal du micro-foncier, fixé à 15 000 € depuis 2002, ne sera pas revalorisé, malgré la hausse significative des loyers au cours des vingt dernières années. 
Suite à l’interpellation d’un député sur cette question, le ministre délégué en charge des comptes publics a indiqué que la mise en place du micro-foncier était justifiée comme une mesure de simplification et qu’elle devait rester réservée aux revenus locatifs de faible montant.
 

Selon le ministre, un relèvement du seuil d’application du régime micro-foncier pourrait entraîner une déviation de l’objectif initial fixé par le législateur, en permettant à des titulaires de revenus fonciers plus élevés de bénéficier de cette mesure dérogatoire, ce qui les exempterait partiellement de leur contribution fiscale proportionnelle à leurs revenus et moyens réels.
 

Il est également souligné que l’absence de révision du plafond depuis vingt ans n’a pas entraîné de diminution du nombre de contribuables concernés par le régime micro-foncier, qui représente toujours environ un tiers des contribuables déclarant des revenus fonciers. En maintenant le plafond actuel, le gouvernement affirme donc maintenir la vocation première de ce dispositif, destiné à alléger la fiscalité pour les propriétaires percevant des revenus locatifs modestes.

 

Assurance-vie : relevement des seuils minimum pour les sorties en rente

Le gouvernement a procédé au relèvement du seuil minimal des rentes de faible montant permettant une sortie en capital des contrats d’assurance vie.

Le gouvernement a procédé au relèvement du seuil minimal des rentes de faible montant permettant une sortie en capital des contrats d’assurance vie.

Pour renforcer le pouvoir d’achat, le gouvernement a décidé de relever, par voie d’arrêté, le seuil minimal des rentes permettant aux assureurs de proposer une sortie en capital avec l’accord du bénéficiaire de la rente et de l’assuré lors de la résiliation d’un contrat d’assurance-vie. Désormais, ce seuil est fixé à 110 € à partir du 22 juillet 2023, contre 100 € précédemment. 

 

Cette option peut être exercée lors de la liquidation du contrat ou lorsque les rentes sont déjà en cours de versement, conformément à l’ajout apporté à l’article A 160-2 du Code des assurances. Il est important de noter que la conversion de la rente en capital n’est pas automatique et doit être initiée par l’assureur lui-même. Par ailleurs, il convient de mentionner que cette possibilité de conversion en capital pour les petites rentes ne s’applique pas aux plans d’épargne retraite, comme le stipule l’abrogation de l’article A 160-2-1 du Code des assurances.
 

Renforcement des droits des familles avec des enfants gravement malades

Une nouvelle loi renforce le système de soutien et de protection des parents qui prennent soin d’un enfant gravement malade ou handicapé.

Une nouvelle loi renforce le système de soutien et de protection des parents qui prennent soin d’un enfant gravement malade ou handicapé. 
 

Une nouvelle loi, récemment publiée dans le Journal officiel, apporte un renforcement significatif au système de soutien et de protection des parents qui prennent soin d’un enfant gravement malade ou handicapé. 
 

Parmi les mesures adoptées, on note notamment l’extension de certains congés pour événements familiaux, notamment en cas de décès d’un enfant (12 jours ouvrables, comparativement à 5 jours auparavant). De plus, des dispositions ont été mises en place pour faciliter le recours au télétravail pour les salariés qui prennent soin d’un enfant, d’un parent ou d’un proche.
 

La nouvelle loi permet également à la caisse d’allocations familiales de verser l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) à un parent en attendant la décision du service de contrôle médical, ce qui allège la charge financière durant cette période d’attente. En outre, la mesure d’écrêtement des allocations versées aux indépendants a été supprimée, leur offrant ainsi un meilleur soutien.
 

Enfin, pour protéger davantage les parents salariés, la loi prévoit qu’ils ne peuvent pas être licenciés pendant le congé de présence parentale, sauf en cas de faute grave ou lourde de leur part ou si l’employeur ne peut maintenir le contrat de travail pour des raisons indépendantes de l’état de santé de l’enfant du salarié. Cette protection s’applique également aux périodes travaillées si le congé de présence parentale est pris de manière fractionnée ou à temps partiel. Ces mesures visent à offrir un soutien renforcé aux familles confrontées à des situations difficiles et à leur assurer une meilleure protection dans ces moments délicats.
 

Prolongation du contrôle des loyers d’habitation dans certaines zones

Lors de nouvelles locations, dans certaines agglomérations, le dispositif de contrôle des loyers est prolongé d’un an.

Lors de nouvelles locations, dans certaines agglomérations, le dispositif de contrôle des loyers  est prolongé d’un an. 
 

Le dispositif visant à restreindre l’augmentation des loyers pour les locations de logements vides ou meublés lors de nouvelles locations, de renouvellements de baux ou de changements de locataires dans certaines agglomérations est prolongé d’un an. Ainsi, il sera à nouveau en vigueur pour les renouvellements et les nouvelles locations intervenant entre le 1er août 2023 et le 31 juillet 2024. 

 

Cette mesure concerne les propriétaires et les locataires de logements vides et meublés situés dans les agglomérations suivantes : Ajaccio, Annecy, Arles, Bastia, Bayonne, Beauvais, Bordeaux, Draguignan, Fréjus, Genève-Annemasse, Grenoble, La Rochelle, La Teste-de-Buch-Arcachon, Lille, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Meaux, Menton-Monaco, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Saint-Nazaire, Sète, Strasbourg, Thonon-les-Bains, Toulon, Toulouse.

Il est important de rappeler que ce dispositif s’associe à la mesure de plafonnement instaurée par la loi ÉLAN, qui stipule que le loyer convenu ou révisé ne peut pas dépasser un loyer maximum défini par arrêté préfectoral (cette mesure s’applique notamment à Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux…).
 

La fin de l’euphorie dans le secteur immobilier ?

L’Observatoire du crédit immobilier de Meilleurtaux dresse un bilan du premier semestre 2023 et révèle la fin de l’euphorie dans le secteur immobilier.

Le 37ème Observatoire du crédit immobilier réalisé par Meilleurtaux dresse un bilan du premier semestre 2023 et révèle la fin de l’euphorie dans le secteur immobilier.

 

Après quatre années de taux de crédit immobilier autour de 1%, la hausse des taux observée ces derniers mois ainsi que la baisse de l’offre des biens et des crédits ont entraîné un fort ralentissement du marché. La guerre en Ukraine et la crise énergétique ont conduit à une reprise rapide de l’inflation, poussant la Banque centrale européenne à relever ses taux directeurs, ce qui a fait augmenter rapidement le coût de l’argent.
Mael Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com, constate que le marché est actuellement atone avec une baisse de la demande, de l’offre et des restrictions bancaires importantes. La demande de prêt a baissé de 20% par rapport à 2022 et continue de diminuer mois après mois. Elle souligne que la demande a continué de diminuer au cours du deuxième trimestre 2023.
 

La hausse des taux a entraîné la fin des taux à 1% et la grande majorité des barèmes bancaires se situe désormais entre 3,70% et 4% sur 20 ans. Cependant, la stabilisation des OAT a créé un écart favorable aux banques, ce qui devrait les inciter à prêter davantage. De plus, le taux d’usure a été revu à la hausse et atteint 5,09% sur les prêts de 20 ans et plus, ce qui correspond davantage aux taux pratiqués sur le marché. Les taux ont augmenté depuis mars 2022 pour atteindre 3,80% en juillet 2023. Le taux moyen des offres éditées au cours des 30 derniers jours est de 3,45% toutes durées confondues.
 

L’impact de la hausse des taux se fait ressentir sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages français. Les dossiers finançables ont diminué de 70% à 55% entre 2021 et juin 2023. Par exemple, pour un prêt de 200 000 euros sur 20 ans, les revenus mensuels nets nécessaires sont passés de 4 000 euros à 3 650 euros, ce qui représente une perte moyenne de capacité d’emprunt entre 50 000 et 60 000 euros pour les ménages français. Mael Bernier souligne que, malheureusement, aucune solution crédible ne permet de compenser cette hausse, à moins d’augmenter ses revenus de 25% ou de voir la valeur des biens s’effondrer de 25%.
 

En résumé, le rapport indique une fin de l’euphorie sur le marché immobilier avec une baisse de la demande, une hausse des taux et une diminution de la capacité d’emprunt des ménages français. La situation économique actuelle et la hausse des taux ont un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages.
 

La fraude aux moyens de paiement en baisse

Malgré une augmentation des transactions, la fraude a diminué de 4% en volume et en valeur, pour atteindre un préjudice de 1,19 milliard d’euros.

Malgré une augmentation des transactions, la fraude a diminué de 4% en volume et en valeur, pour atteindre un préjudice de 1,19 milliard d’euros.
 

L’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement a dévoilé son rapport annuel pour l’année 2022. Ce rapport confirme la tendance à la hausse de l’utilisation des moyens de paiement scripturaux, avec une augmentation de 8% depuis le début de la crise sanitaire. De plus, il met en avant une amélioration générale de la sécurité de ces moyens de paiement. En effet, malgré une augmentation des transactions, la fraude a diminué de 4% en volume et en valeur, pour atteindre un préjudice de 1,19 milliard d’euros.
 

« Cette baisse de la fraude est une excellente nouvelle. Elle est particulièrement remarquable pour les paiements par carte bancaire sur internet, qui ont diminué d’un tiers depuis 2019. Cela démontre que malgré un processus parfois contraignant, l’authentification forte fonctionne bien. Tellement bien que les fraudeurs sont contraints de se tourner vers les paiements mobiles, qui sont désormais le point faible en termes de sécurité, pour recycler les données de cartes bancaires volées. Il est crucial de renforcer ce maillon faible », déclare Maxime Chipoy, président de MoneyVox.
 

La carte bancaire, qui confirme son statut de principal moyen de paiement du quotidien des Français, voit son taux de fraude se réduire à 0,053% (contre 0,059% en 2021), atteignant ainsi son niveau le plus bas jamais enregistré selon l’Observatoire. Parallèlement, le chèque enregistre également une baisse de son taux de fraude, à 0,073% (contre 0,079% en 2021), bien que ce moyen de paiement reste celui qui présente le taux de fraude le plus élevé parmi tous les moyens de paiement.
 

« Le chèque, un moyen de paiement datant du 19e siècle, reste malheureusement le plus fraudé : il représente 1/3 des montants fraudés, alors qu’il ne représente que 1,3% des montants payés ! Il est temps de le bannir de nos habitudes de paiement », explique Maxime Chipoy, président de MoneyVox.
En parallèle de ces avancées, l’année 2022 a également été marquée par le développement de techniques d’escroquerie reposant sur la manipulation, notamment à travers des appels téléphoniques où les fraudeurs se font passer pour des employés bancaires.
 

« C’est aussi l’occasion de rappeler, face à la multiplication des arnaques de faux conseillers, que votre banque ne vous appellera jamais pour vous demander vos codes de carte bancaire ou d’accès à votre espace client en ligne. Si vous recevez ce type d’appel, la meilleure chose à faire est de raccrocher immédiatement », conseille Maxime Chipoy, président de MoneyVox.
 

Assurance emprunteur : 9 Français sur 10 ignorent les possibilités de résiliation

La loi Lemoine a pour objectif de rendre le marché de l’assurance emprunteur plus accessible. Désormais, il est possible de résilier et de changer d’assurance emprunteur à tout moment, sans frais.

La loi Lemoine a pour objectif de rendre le marché de l’assurance emprunteur plus accessible. Désormais, il est possible de résilier et de changer d’assurance emprunteur à tout moment, sans frais.
 

La loi Lemoine apporte plusieurs nouveautés à l’assurance emprunteur, notamment la possibilité de résilier à tout moment son contrat d’assurance pour en souscrire un nouveau aux garanties équivalentes, la réduction du délai d’attente après un protocole thérapeutique pour les cancers et les hépatites C de dix à cinq ans, la suppression du questionnaire de santé sous certaines conditions (montant assuré inférieur à 200 000 euros et fin du crédit avant les 60 ans de l’assuré), et l’obligation pour les emprunteurs de disposer d’informations claires sur leur contrat (montant des cotisations sur huit ans, date de résiliation et d’échéance du contrat).
 

Un an après l’adoption de cette loi, la néo-assurance Assurly a décidé de mesurer son impact en lançant une étude quantitative auprès de 1 000 personnes. 

 

Les résultats de l’enquête révèlent que 66 % des personnes interrogées savent qu’elles peuvent résilier leur assurance à tout moment pour en changer, mais seulement 11 % connaissent l’existence de la loi Lemoine et ses modalités. Moins d’une personne sur deux est au courant de la suppression du questionnaire de santé sous certaines conditions. L’étude met également en évidence des disparités sociodémographiques dans la connaissance de la loi, avec les femmes au foyer et les répondants les plus jeunes (30 à 39 ans) étant moins informés. Les commerçants, cadres et professions intellectuelles supérieures sont les mieux informés des nouvelles dispositions. De plus, l’enquête révèle que les personnes les plus âgées sont les plus susceptibles de vouloir changer d’assurance.
 

Près de la moitié des répondants estiment que leur assurance de prêt immobilier est trop chère, et la majorité d’entre eux envisagent d’en changer. Cependant, de nombreux assurés ne connaissent pas les modalités de changement d’assurance, ce qui les dissuade d’opter pour une nouvelle assurance. Le critère principal motivant le changement d’assurance est le prix, pour 87 % des enquêtés, suivi d’une offre plus riche et d’un meilleur service client. La rapidité et la facilité de changement pourraient également inciter davantage de personnes à profiter des avantages de la loi Lemoine.
 

4 raisons d’opter pour la dette privée dans son portefeuille

L’environnement macroéconomique est favorable à la dette privée qui offre des perspectives de rendement attrayantes pour les prêteurs.

Dans un environnement macroéconomique caractérisé par une augmentation des taux de base et une augmentation des spreads, la dette privée offre des perspectives de rendement attrayantes pour les prêteurs. 
 

Dans leur dernière étude, James Ashley et James Reynolds, experts obligataires chez Goldman Sachs AM démontrent les avantages de la dette privée dans le contexte de marché actuel. 

« Nous anticipons que les emprunteurs des marchés cotés et non cotés devront faire face à des coûts de financement plus élevé dans un contexte de taux d’intérêt probablement plus élevés sur une plus longue période. Jusqu’à présent, la solidité des fondamentaux a permis de maintenir les taux de défaut à un niveau bas, mais on observe une augmentation du nombre d’entreprises en difficulté, reflétant la complexité du marché pour les emprunteurs les plus endettés. »
 

Cependant, toutes les entreprises ne font pas face aux mêmes difficultés. La dette privée présente plusieurs avantages structurels qui en font un complément potentiellement solide aux obligations traditionnelles et permettent aux investisseurs de positionner leurs portefeuilles de manière avantageuse.
 

Avantage potentiel n°1 : Primes de rendement
Contrairement à la dette publique, la dette privée consiste à accorder directement des prêts aux entreprises dans le cadre de transactions négociées sur les marchés privés. Cette approche offre la possibilité de générer des revenus supplémentaires et de mieux résister aux périodes de forte volatilité.
Au cours de la dernière décennie, cette classe d’actifs a affiché un rendement excédentaire de 3 à 6 % par rapport à la dette publique à haut rendement et aux prêts syndiqués en général. Cette prime s’explique par la volonté des emprunteurs de payer davantage pour garantir l’exécution des prêts et bénéficier de conditions personnalisées offertes par les prêteurs privés.
 

Avantage potentiel n°2 : Accessibilité
La hausse des taux d’intérêt et la volatilité du marché ont entraîné une diminution des émissions de prêts à haut rendement et à effet de levier, les prêteurs réduisant leurs activités. En mars 2023, par exemple, le marché du haut rendement a connu une période de 16 jours consécutifs sans émission, la deuxième plus longue série du genre.
La dette privée est venue combler ce vide, augmentant ainsi sa part dans le financement des prêts. Avec l’augmentation de la taille des fonds, la dette privée devient une source de financement viable, permettant aux emprunteurs d’obtenir des prêts plus importants et plus sûrs, même en période de volatilité.
 

Avantage potentiel n°3 : Suivi proactif
Les prêteurs privés peuvent inclure des conditions supplémentaires dans les accords de prêt, appelées « covenants », qui visent à garantir la performance financière de l’emprunteur. Ces covenants sont adaptés au profil de l’emprunteur et imposent des exigences en termes de flux de trésorerie, d’endettement et de liquidités.
Ces mesures personnalisées sont généralement absentes sur les marchés de la dette cotée, qui reposent sur des conditions plus standardisées. Les investisseurs privés peuvent également avoir accès à des informations confidentielles sur les entreprises, ce qui leur permet de s’appuyer sur les fondamentaux pour repérer les signes précurseurs d’une détérioration. Grâce à cet accès privilégié et à la mise en place de covenants, les investisseurs peuvent intervenir rapidement lorsque les flux de trésorerie sont compromis et prendre des mesures préventives pour éviter un éventuel défaut.
 

Avantage potentiel n°4 : Résilience favorisée par la proximité
Sur les marchés cotés, le processus de faillite et de restructuration de la dette peut être complexe, car de nombreux créanciers contestent et défendent leurs droits. En revanche, la dette privée implique généralement un groupe restreint de prêteurs pour un emprunteur. En cas de défaut, ce système bilatéral favorise des négociations plus efficaces et moins coûteuses.
 

Dans un tel scénario, cette stratégie permet de préserver et de récupérer la valeur de manière plus efficace, car un petit groupe d’investisseurs partageant les mêmes idées est plus susceptible d’accepter un plan de restructuration et de nouvelles conditions qu’un groupe disparate de détenteurs d’obligations.
 

Pourquoi les Français sont parmi les meilleurs épargnants d’Europe ?

La France se classe au 8ème rang des pays d’Europe avec le plus fort taux d’épargne des ménages, selon une étude comparant les taux d’épargne dans différents pays européens.

La France se classe au 8ème rang des pays d’Europe avec le plus fort taux d’épargne des ménages, selon une étude comparant les taux d’épargne dans différents pays européens.

 

L’épargne joue un rôle crucial dans l’économie et est considérée comme un moteur de croissance à long terme. Au cours des dix dernières années, le taux d’épargne des ménages français a constamment dépassé la moyenne européenne.

En 2021, le taux d’épargne des ménages français s’élevait à 12,8%, soit 2,5 points de pourcentage de plus que la moyenne de l’Union européenne qui était de 10,3%. Cette augmentation significative de l’épargne en France et dans l’ensemble de l’Union européenne est principalement due à la pandémie de Covid-19. Les mesures de confinement ont permis aux ménages français et européens d’économiser une plus grande partie de leurs revenus.

Selon les données de l’OCDE, la Suisse occupe la première place en Europe en termes de taux d’épargne des ménages, avec 21,9% de leurs revenus nets disponibles consacrés à l’épargne. Elle est suivie de l’Irlande (20,2%) et des Pays-Bas (17,5%). La France se classe parmi les dix premiers pays européens en termes de taux d’épargne, avec un taux de 12,8%.
 

Cependant, certaines disparités subsistent entre les pays européens. Le Royaume-Uni et l’Italie affichent les taux d’épargne les plus faibles, respectivement 6,9% et 2,1% de leurs revenus nets disponibles. À l’autre extrémité du spectre, la Finlande, la Slovaquie, la Grèce et le Portugal ont des taux d’épargne nette négatifs, ce qui signifie que les dépenses de consommation dépassent les revenus disponibles.
 

Selon Alexandre Desoutter, porte-parole chez HelloSafe France, le taux d’épargne en Europe est un indicateur clé de la santé financière des ménages et de la stabilité économique. La France se distingue par sa propension relativement élevée à épargner, en partie grâce à son système de protection sociale développé et à des politiques fiscales favorables à l’épargne. Cependant, il est important de trouver un équilibre entre l’épargne et la consommation pour assurer une croissance économique durable.
 

En résumé, la France se positionne parmi les pays européens avec le plus fort taux d’épargne des ménages, témoignant d’une propension à épargner relativement élevée. Cependant, des disparités existent entre les pays, avec des taux d’épargne plus faibles dans certains pays comme le Royaume-Uni et l’Italie, et même des taux d’épargne nette négatifs dans des pays tels que la Finlande, la Slovaquie, la Grèce et le Portugal.