Quand une indemnité d’assurance complique une succession

En matière de succession, des difficultés peuvent survenir lors du règlement de la succession au sujet de la composition de la masse successorale à partager.

En matière de succession, des difficultés peuvent survenir lors du règlement de la succession au sujet de la composition de la masse successorale à partager. 

 

Madame T, décédée en 2016, laisse derrière elle un fils, Monsieur X, ainsi que deux petits-enfants, héritiers de leur père défunt. Un testament désignant Monsieur X comme bénéficiaire d’une maison et d’un jardin complique le partage de la succession, surtout en ce qui concerne une indemnité d’assurance liée à un sinistre survenu dans la maison.

 

Le litige est porté devant la cour d’appel, qui décide que tous les biens de la succession, y compris la maison, doivent être partagés à parts égales entre Monsieur X et ses neveux. Cette décision inclut également l’indemnité d’assurance, considérée comme faisant partie de la masse successorale à partager.

 

Monsieur X conteste cette décision devant la Cour de cassation. Cette dernière se penche sur les dispositions du code civil concernant la masse partageable et les droits du légataire. Elle conclut que la maison et le jardin légués à Monsieur X ne peuvent être inclus dans la masse partageable, car il en est devenu propriétaire dès l’ouverture de la succession.

 

En ce qui concerne l’indemnité d’assurance, la Cour de cassation estime que la cour d’appel a mal interprété le code civil en la considérant comme un bien indivis. Étant donné que la maison et le jardin étaient légués à Monsieur X, l’indemnité d’assurance ne doit pas être partagée avec ses neveux.

En conséquence, la Cour de cassation casse et annule la décision de la cour d’appel, confirmant ainsi le droit de Monsieur X à bénéficier de la maison et de l’indemnité d’assurance sans partage avec ses neveux.

Epargne : Pour les femmes tout est question de revenus

Le rapport entre les femmes et l’épargne, notamment en vue de la retraite, est influencé principalement par leurs revenus.

Le rapport entre les femmes et l’épargne, notamment en vue de la retraite, est influencé principalement par leurs revenus. 

 

Malgré les stéréotypes associés à leur relation avec l’argent et la retraite, les décisions en matière d’épargne dépendent davantage de leurs ressources financières que de facteurs liés au genre, révèle Sarah Le Gouez, du Cercle de l’Épargne Les femmes, 

 

Bien que les femmes soient souvent responsables de la gestion du budget familial, les hommes ont historiquement joué un rôle prépondérant dans les décisions financières importantes. Cependant, cette dynamique évolue, avec un rééquilibrage observé dans les prises de décision financière au sein des couples récents.

 

Les écarts de revenus persistent comme principal obstacle à l’épargne des femmes. Ces écarts, bien que réduits dans les salaires, demeurent significatifs dans le patrimoine, avec une augmentation constatée au fil des années. Les choix professionnels et les responsabilités familiales jouent un rôle majeur dans ces disparités, avec les femmes souvent affectées par des filières professionnelles moins lucratives et une plus grande charge de conciliation entre vie professionnelle et vie familiale.

 

En conséquence, les femmes épargnent moins que les hommes, et leurs investissements sont généralement moins orientés vers des placements à long terme. Elles sont également plus enclines à rechercher la sécurité financière et à éviter les risques, ce qui se reflète dans leur choix de placements. Le manque de confiance dans leurs connaissances financières peut également influencer leurs décisions d’investissement, avec une tendance à rechercher davantage de conseils professionnels.

 

La question de la retraite est particulièrement préoccupante pour les femmes, en raison des écarts de pension importants entre les sexes. Les pensions de retraite des femmes restent nettement inférieures à celles des hommes, ce qui conduit à une inquiétude accrue quant à leur situation financière future. Cette préoccupation se traduit par une épargne moins importante dédiée à la retraite, et par une approche plus tardive de celle-ci par rapport aux hommes.

 

En conclusion, les femmes sont confrontées à des défis spécifiques en matière d’épargne et de retraite, notamment en raison des inégalités salariales persistantes et des rôles traditionnels de genre. Une plus grande égalité salariale, une sensibilisation accrue et des mesures visant à accroître la confiance des femmes en matière de finances sont nécessaires pour atténuer ces disparités et favoriser une meilleure préparation financière pour l’avenir.
 

Extension du RSA : Qui sera concerné par la réforme ?

L’expérimentation du conditionnement du Revenu de Solidarité Active (RSA) à un minimum de 15 heures d’activité va être élargie dans 29 départements supplémentaires, en vue d’une généralisation d’ici 2025.

L’expérimentation du conditionnement du Revenu de Solidarité Active (RSA) à un minimum de 15 heures d’activité va être élargie dans 29 départements supplémentaires dès cette année, en vue d’une généralisation à l’ensemble de la France d’ici 2025. 

 

Cette décision a été annoncée par Gabriel Attal lors d’une visite dans les Vosges le vendredi 1er mars. Actuellement, dans 18 départements, le RSA est soumis à la réalisation de 15 à 20 heures de formation, de stage ou d’insertion. Cette mesure sera désormais étendue à ces 29 nouveaux départements, portant ainsi le total à 47 territoires.

 

Franceinfo a révélé la liste des départements concernés : la Haute-Savoie, le Rhône, l’Allier, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l’Eure-et-Loir, la Meuse, la Communauté européenne Alsace, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l’Oise, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe.

 

Ces départements s’ajoutent à ceux où cette condition est déjà en vigueur pour les bénéficiaires du RSA, notamment la Côte-d’Or, l’Yonne, Ille-et-Vilaine, le Loiret, les Vosges, le Nord, l’Aisne, la Somme, les Yvelines, l’Eure, la Creuse, les Pyrénées-Atlantiques, l’Aveyron, les Bouches-du-Rhône, la Loire-Atlantique, la Mayenne, La Réunion et la métropole de Lyon.

 

Il convient de rappeler que cette mesure n’est pas nécessairement appliquée dans l’intégralité des territoires concernés. Les autorités locales ont la possibilité de limiter son application à certaines zones spécifiques. Le conditionnement du RSA à des activités ou à des formations devrait être étendu à l’ensemble du territoire français à partir du 1er janvier 2025, à l’issue de cette phase d’expérimentation.

Succession : Comment le fisc veille en cas d’erreur

Dans le cadre des formalités successorales, un examen approfondi de votre déclaration par l’administration fiscale est susceptible d’entraîner un ajustement de l’impôt dû en cas d’erreur.

Dans le cadre des formalités successorales, il est important de prendre en considération la possibilité d’un examen approfondi de votre déclaration par l’administration fiscale, susceptible d’entraîner un ajustement de l’impôt dû en cas d’erreur. 

 

Conformément à la réglementation en vigueur, l’administration dispose d’un délai pouvant aller jusqu’au 31 décembre de la sixième année suivant le décès pour procéder à une telle vérification. De même, un héritier a le droit de solliciter un contrôle fiscal s’il estime avoir été désavantagé, dans un délai maximal de trois mois à compter de l’enregistrement de la déclaration de succession.

 

Lors de ces vérifications, l’administration fiscale examine notamment la déclaration pour vérifier que tous les biens du défunt ont été correctement énumérés et évalués. Si une omission, une insuffisance ou une erreur est constatée, l’administration a alors jusqu’au 31 décembre de la sixième année suivant le décès pour effectuer les corrections nécessaires. Dans le cas où une « irrégularité flagrante » est relevée, le délai de contrôle est ramené au 31 décembre de la troisième année suivant celle de la déclaration.

 

Il est important de noter que les héritiers ont la possibilité d’accepter ou de contester la proposition de rectification émise par l’administration fiscale, en engageant une procédure de réclamation ou de recours amiable.

 

Par ailleurs, il est à souligner que les héritiers ont également la faculté de solliciter eux-mêmes un contrôle fiscal, notamment en cas de désaccord avec les autres héritiers concernant l’évaluation ou la répartition du patrimoine du défunt. Cependant, pour pouvoir adresser une demande de contrôle à l’administration, la part de l’héritier dans la succession doit représenter au moins un tiers de l’actif net déclaré, seul ou conjointement avec les autres demandeurs, selon les indications fournies par le site officiel de l’administration fiscale.

 

Il est à noter que le délai pour demander ce contrôle est de trois mois à compter de l’enregistrement de la déclaration de succession. Un modèle de lettre est accessible en ligne pour faciliter cette démarche. Suite à la réception de cette demande, l’administration fiscale dispose d’un an pour procéder à la rectification de la déclaration.

ISR : Pourquoi la donne va changer pour les fonds dès le 1er mars

Le 1er mars marque officiellement l’entrée en vigueur de la réforme du label ISR, introduisant des changements significatifs dans le paysage des investissements.

Le 1er mars marque officiellement l’entrée en vigueur de la réforme du label ISR, introduisant des changements significatifs dans le paysage des investissements. 

 

Les nouveaux critères imposés aux fonds d’investissement désireux d’obtenir ce label tant convoité, qui garantit l’intégration des principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), vont redéfinir les normes de sélection. Les fonds déjà en activité auront jusqu’à la fin de l’année pour se mettre en conformité avec ces nouvelles exigences.

 

La mise en place de ces mesures représente un défi de taille pour les sociétés de gestion. Selon les données de l’expert en épargne salariale, Epsor, la moitié des fonds labellisés ont investi dans des énergies fossiles en 2023, une pratique désormais exclue par la nouvelle version du label. Ainsi, de nombreux fonds devront revoir leur stratégie. « TotalEnergies, présent dans un fonds sur cinq parmi les plus représentés, se trouve dans une position délicate », souligne Epsor.

 

Outre ces restrictions, de nouvelles contraintes viennent s’ajouter, telles que l’exclusion de 30 % des entreprises les moins vertueuses de l’univers d’investissement, une augmentation par rapport au seuil précédent de 20 %. Des engagements plus précis lors des assemblées générales sont également exigés, ainsi qu’une pondération minimale de 20 % pour chaque pilier de l’ESG dans l’évaluation des sociétés. « Cette approche force à prendre en compte tous les aspects », explique Michèle Pappalardo, présidente du comité du label ISR.

 

Au-delà des considérations sur le maintien ou non d’entreprises telles que TotalEnergies dans les portefeuilles (dont le cours a augmenté de plus de 50 % en trois ans, alimenté par les tensions géopolitiques), les gestionnaires se retrouvent confrontés à une charge de travail et à des coûts supplémentaires pour conserver le label.

 

Dans certaines sociétés de gestion, les décisions ont déjà été prises. Chez AXA IM, la majorité des 72 fonds labellisés ISR ne subiront pas de modifications fondamentales, tandis que les autres choisiront de renoncer au label. Amundi, leader européen du secteur, évalue encore l’impact des nouvelles exigences du label sur ses produits et sa mise en œuvre.

 

Le rapport entre les coûts et les bénéfices sera scruté attentivement. Pour certains gestionnaires, l’effet du label sur la collecte de fonds reste relativement faible. « Le label a pu stimuler la collecte en 2019, lorsque les assureurs ont été contraints de proposer au moins un fonds labellisé dans leurs contrats d’assurance-vie, mais depuis, son impact est limité, car il couvre désormais un large éventail d’investissements », explique Philippe Zaouati, directeur général de Mirova.

 

La réforme du label ISR répond notamment à une nécessité de clarification. La présence de grandes entreprises pétrolières, entre autres, brouillait le message pour les épargnants désireux d’investir de manière responsable.

Que deviennent les contrats laissés en déshérence par les Français ?

Selon le service d’intérêt général Ciclade, dédié à la recherche des comptes ou des placements oubliés ou non réclamés, ce ne sont pas moins de 7 milliards d’euros qui attendent preneur aujourd’hui à la Caisse des dépôts.

Selon le service d’intérêt général Ciclade, dédié à la recherche des comptes ou des placements oubliés ou non réclamés, ce ne sont pas moins de 7 milliards d’euros qui attendent preneur aujourd’hui à la Caisse des dépôts. 

 

L’année 2023 a été celle du rebond pour le dispositif de la loi Eckert – visant à mieux informer les titulaires de comptes bancaires inactifs et les bénéficiaires de contrats d’assurance-vie, afin de limiter la déshérence des contrats – puisqu’on constate 11 millions de recherches sur le site (pour 15 millions en tout depuis 2017), 

 

223 774 demandes de restitution en 2023 (pour 524 568 depuis 2017), les demandes étant les recherches qui aboutissent à une correspondance sur un produit oublié, et 154,6 millions d’euros restitués en 2023 pour 838,7 millions d’euros restitués depuis 2017.

 

En moyenne, on compte 747 € restitués par bénéficiaire en 2023 et 1 784 € restitués en moyenne par bénéficiaire depuis 2017. « Des montants intéressants, d’autant plus que la démarche de recherche est vraiment très simple : en quelques secondes vous rentrez vos informations personnelles, et Ciclade vous indique si, potentiellement, il y a des comptes, livret ou assurance vie à votre nom. Et les sommes peuvent être restituées en quelques semaines. 100% des gagnants ont tenté leur chance ! », indique Maxime Chipoy, président de MoneyVox.

 

Une démarche de recherche très simple mais malheureusement pas suffisamment utilisée puisque 400 millions d’euros ont déjà fini dans les caisses de l’Etat au bout de 30 ans d’inactivité. « Beaucoup de personnes oublient de fermer des comptes bancaires sur lesquels restent de petites sommes. Ce peut être aussi des produits d’épargne – par exemple des livrets A – ouverts par votre famille durant votre enfance, mais qu’on a oublié de vous signaler ! », explique Maxime Chipoy. 

 

Le plus gros flux de comptes oubliés finissant à la Caisse des dépôts est de très loin les comptes bancaires inactifs, devant l’épargne salariale et l’assurance vie.  « Pour l’assurance vie, le principal sujet est celui de la clause bénéficiaire : un de votre proche décédé a peut-être laissé des sommes destinées « à mon conjoint…à défaut mes enfants…à défaut mes héritiers ». Une clause standard souvent trop vague pour que l’assureur puisse trouver les bons destinataires, en particulier en cas de familles recomposées. Il est donc très important de rédiger avec précision cette clause, en nommant les bénéficiaires, leur adresse, date de naissance, etc. Ce qui facilitera le travail de l’assureur ! », conseille le président de MoneyVox.

Et si vous achetiez votre appartement au ski en nue-propriété ?

Dans un contexte où le pouvoir d’achat diminue et l’immobilier reste cher, la nue-propriété émerge comme une alternative intéressante pour investir à la montagne.

Dans un contexte où le pouvoir d’achat diminue et l’immobilier reste cher, la nue-propriété émerge comme une alternative intéressante pour investir à la montagne. Explications de Monetivia, une société spécialisée en ingénierie immobilière.

 

 

La crise Covid a ravivé le rêve des Français de posséder une résidence secondaire. Outre le charme d’un pied à terre pour les vacances, la résidence secondaire leur offre l’opportunité de se constituer un patrimoine immobilier, notamment en vue de la retraite. A cet égard, privilégier les zones de villégiature comme la montagne, qui reste un marché dynamique, permet de bénéficier d’un environnement où le foncier est rare mais également d’un potentiel locatif intéressant. 

 

Dans un contexte où le pouvoir d’achat diminue et l’immobilier reste cher, la nue-propriété émerge comme une alternative intéressante pour investir à la montagne.

Acheter avec une décote un pied à terre à la montagne

Alors que les Français ont subi en 2023 les conséquences de l’inflation et de la forte hausse des taux d’intérêt, entraînant une diminution de leur pouvoir d’achat et de leur capacité d’épargne, l’acquisition de la nue-propriété d’un bien se révèle être une astuce pour continuer d’investir en immobilier avec un capital à mobiliser moins important.

En effet, dans une optique de constitution de patrimoine immobilier sur le long terme, anticiper une résidence secondaire via un investissement en nue-propriété permet de bénéficier d’une décote allant de -25% à -50%, celle-ci correspondant à la durée d’usufruit pendant laquelle le vendeur conserve l’usage du bien, généralement entre 10 et 20 ans. Sur le plan économique, cette décote correspond à la somme des années de loyers auxquels renonce l’investisseur pendant toute la période où le vendeur va continuer à occuper les lieux.

Un jeune actif entre 35 et 45 ans pourra ainsi acquérir un appartement dans une station de ski avec un budget alloué moins important, ce qui peut faciliter le financement de l’opération, avec la perspective d’en jouir au moment de sa retraite. Par exemple, au lieu de mobiliser 1 000 000€ pour un 80 m² dans une station de renom, comme Serre-Chevalier, Courchevel ou encore Megève, l’investisseur pourra envisager d’acquérir le même actif pour 600 000 € en contrepartie d’un usufruit de 15 années conservé par le vendeur. Soit un prix au mètre carré de 40 % moins élevé.

Un investissement de long terme sans gestion et avec une fiscalité intéressante

En investissant en nue-propriété, l’acquéreur d’un appartement en montagne échappe aux affres de l’investissement locatif classique – comme l’encadrement des loyers ou les impayés – mais surtout il est exempté de toute gestion locative (quittances, états des lieux, réparations, gestion des sinistres, …) qui peut s’avérer chronophage ou coûteuse si l’on passe par une agence.

Côté dépenses et charges, puisque le vendeur devenu usufruitier supporte l’entretien du bien (sauf gros travaux définis par les articles 605 et 606 du Code civil) et les différentes taxes liées à l’actif (foncière et d’habitation notamment), l’investisseur se trouve donc libéré du coût de détention d’un actif en pleine propriété.

Cerise sur le gâteau, grâce au démembrement temporaire, l’investisseur bénéficie d’une neutralité fiscale pour sa future résidence secondaire à la montagne : ne percevant pas de loyers, il échappe à la taxation des revenus fonciers, sachant par ailleurs que lors de la revente éventuelle du bien, l’administration fiscale prendra  comme prix de revient, pour le calcul de la plus-value, la valeur du bien en pleine propriété lors de l’investissement, et non pas le prix réel d’acquisition avec la décote. La plus-value mécanique réalisée pendant les années de démembrement n’est en effet pas considérée comme taxable.

Un investissement aux opportunités de sortie multiples

Investir en nue-propriété permet d’envisager plusieurs scénarios une fois la pleine propriété reconstituée, i.e. à la fin de l’usufruit. En effet, au terme de la durée d’usufruit fixée avec le vendeur au moment de l’achat, l’investisseur pourra alors pleinement jouir de sa résidence secondaire à la montagne, été comme hiver.

Il aura alors le choix entre plusieurs stratégies en fonction de ses besoins financiers ou de ses plans de vie :

   Faire de cette résidence secondaire sa résidence principale pour passer une retraite dans un cadre de vie agréable, d’autant plus si le bien se situe dans une station aux équipements développés ou en vallée proche des villes carrefour qui offrent tous les services nécessaires aux seniors
   Mettre le bien en location saisonnière ou en location longue durée en LMNP afin de générer des revenus complémentaires. La fiscalité des revenus fonciers sera alors à prendre en compte, l’investisseur se retrouvant dans le cadre d’une stratégie locative traditionnelle.
   Revendre le bien avec une plus-value potentielle tout en bénéficiant d’une fiscalité intéressante sur cette dernière.

À noter que toute opération d’investissement en nue-propriété bénéficie par construction d’un fort effet de levier « naturel », qui viendra le cas échéant booster la rentabilité de l’opération. En effet, si l’investisseur ne débourse au départ qu’une fraction de la valeur du bien, il profitera néanmoins pleinement à terme de toute hausse future de sa valeur. Ainsi, prenons l’exemple d’un bien dont la valeur progresse de 20% pendant la durée de l’usufruit. Si la décote dont bénéficie l’investisseur est initialement de 50% sur la valeur du bien, le gain réalisé est au final de 40% par rapport au montant investi. Un gain significatif qui viendra s’ajouter à la décote initiale et boostera la rentabilité de l’opération.

La montagne : un marché toujours aussi attractif pour s’assurer une rentabilité à terme

En 2023, le marché immobilier à la montagne a su conserver sa dynamique haussière malgré les difficultés du secteur, avec des prix au mètre carré qui continuent de grimper, à l’inverse de la tendance nationale de ces derniers mois, en particulier dans les stations qui accueillent également des infrastructures pour la période estivale. Investir à la montagne reste donc une valeur sûre et une opportunité pour y acquérir sa résidence secondaire.

Mais la flambée des prix peut compliquer les projets des investisseurs dans ces régions, notamment dans les Alpes du Nord qui enregistrent un prix moyen au mètre carré de 7 003 € en février 2024 et une hausse de +20% des prix sur les trois dernières années .

 

Opter pour le démembrement de propriété afin d’acquérir un appartement ou chalet à la montagne peut leur permettre, avec un plus petit budget, d’accéder au rêve de la résidence secondaire à long terme. 

5,3 % de hausse pour l’allocation de rentrée scolaire

En 2024, les plafonds pour l’attribution de l’ARS ont été revus à la hausse de 5,3 % par rapport à l’année précédente,

Chaque année, les familles ayant des enfants scolarisés de six à dix-huit ans attendent avec impatience la revalorisation des plafonds de ressources pour bénéficier de l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS). 

 

En 2024, ces plafonds ont été revus à la hausse de 5,3 % par rapport à l’année précédente, reflétant ainsi l’évolution des prix à la consommation hors tabac sur un an. L’ARS est destinée aux familles ayant des enfants de six à dix-huit ans, qu’ils soient scolarisés, en apprentissage ou pris en charge dans un établissement spécialisé. Elle vise à soutenir les familles dans les dépenses liées à la rentrée scolaire.
 

Les nouveaux plafonds de ressources pour 2024 :

  • Pour 1 enfant à charge : 27 141 €
  • Pour 2 enfants à charge : 33 404 €
  • Pour 3 enfants à charge : 39 667 €
  • Pour 4 enfants à charge : 45 930 €
  • Par enfant supplémentaire : 6 263 €

 

Le montant de l’ARS varie en fonction de l’âge de l’enfant et se situe entre 398,09 € et 434,61 € pour la rentrée 2023-2024. Ces plafonds ne concernent pas seulement l’ARS. Ils sont également utilisés pour d’autres prestations telles que l’affiliation à l’assurance vieillesse des personnes isolées, le complément familial en métropole, et la prestation partagée d’éducation de l’enfant dans plusieurs régions.
 

Les dangers du nantisement d’une assurance vie

Alors que le gouvernement envisage de relancer les prêts hypothécaires, une jurisprudence vient nous rappeler les règles à respecter en matière de nantissement d’un contrat d’assurance-vie.

Alors que le gouvernement envisage de relancer les prêts hypothécaires pour relancer le marché du crédit immobilier, une jurisprudence récente vient nous rappeler les règles à respecter en matière de nantissement d’un contrat d’assurance-vie.

 

Dans le monde de la gestion financière, les montages complexes peuvent souvent donner lieu à des litiges délicats, comme en témoigne l’affaire récente opposant Monsieur K à sa banque. 
 

Monsieur K, faisant confiance à son conseiller bancaire, accepte un montage financier peu orthodoxe. Ce montage implique de placer ses liquidités sur des contrats d’assurance-vie et de financer ses besoins de trésorerie par un découvert bancaire, ce dernier étant garanti par la délégation des contrats d’assurance-vie à sa banque.

 

Cependant, lorsque Monsieur K effectue des retraits importants, la valeur des contrats d’assurance-vie diminue, dépassant ainsi le plafond du découvert autorisé. La banque le somme alors de régulariser la situation.
 

Monsieur K affirme que sa banque a manqué à son devoir d’information, de conseil et de mise en garde. Il soutient que, mieux informé sur les implications du découvert bancaire, il aurait opté pour un autre arrangement financier, évitant ainsi les pertes qu’il a subies.
 

La Cour de cassation tranche en faveur de la banque et du conseiller en gestion de patrimoine. Elle souligne que le préjudice causé par un manquement à l’obligation d’information se traduit par la perte de la chance de prendre une décision plus avisée pour éviter le risque. 

 

Cependant, dans ce cas précis, rien ne prouve que, même mieux informé, Monsieur K aurait choisi un autre arrangement financier. La Cour estime que les besoins de trésorerie de Monsieur K auraient nécessité un découvert bancaire de toute manière, et il n’a pas démontré qu’un autre montage financier aurait été plus favorable.
 

Pourquoi le LEP reste une très bon placement

La récente diminution du taux du Livret d’Épargne Populaire (LEP) à 5 %, au lieu de son précédent taux de 6 % depuis le 1er février 2024, a suscité des réactions mitigées chez les épargnants concernés par ce produit.

La récente diminution du taux du Livret d’Épargne Populaire (LEP) à 5 %, au lieu de son précédent taux de 6 % depuis le 1er février 2024, a suscité des réactions mitigées chez les épargnants. Toutefois, cette baisse doit être considérée à la lumière de trois éléments positifs qui méritent attention.

 

D’abord, malgré cette baisse, le rendement réel du LEP s’est considérablement amélioré. En effet, bien que le taux d’intérêt ait diminué d’un point, le taux d’inflation a également connu une baisse, ce qui signifie que le rendement réel de ce placement est en réalité en hausse par rapport à l’année précédente. Avec une inflation prévue entre 2,5 et 3 % pour le premier semestre 2023, le rendement réel du LEP à 5 % devrait se situer dans cette fourchette, soit une nette amélioration par rapport à l’année précédente.

 

De plus, depuis octobre 2023, le plafond de versement sur le LEP a été relevé à 10 000 euros, offrant ainsi aux épargnants la possibilité de bénéficier d’un taux d’intérêt attractif sur des montants plus importants. Cette mesure donne aux détenteurs de LEP la chance d’optimiser leur épargne dans un placement sûr et sans frais.

 

Enfin, le gouvernement a apporté son soutien en limitant la baisse du taux d’intérêt du LEP à 5 %, plutôt que de le laisser chuter à 4,4 % comme cela aurait été le cas selon la formule de calcul initiale. Cette décision a préservé un rendement plus favorable pour les épargnants, atténuant ainsi l’impact de la diminution du taux.

 

En somme, malgré la réduction du taux du LEP, ces ajustements et soutiens gouvernementaux contribuent à maintenir son attractivité pour les épargnants soucieux de faire fructifier leur argent dans un environnement économique en évolution constante.